L’objectif de la convention citoyenne est de donner la parole à 150 citoyens pour faire émerger des actions dans l’optique de réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990), dans un esprit de « justice sociale ».
Le 29 juin 2020, 146 propositions ont été retenues par Emmanuel Macron. A noter que seule trois propositions n’ont pas été validées par le gouvernement:
- la taxe de 4% sur les dividendes
- la réduction de la vitesse sur autoroute à 110 km/h
- la réécriture du préambule de la Constitution
Malgré les 9 mois de travail et la mise en place d’une aide supplémentaire de 15 milliards d’euros sur deux ans, la méthode a été critiquée sur plusieurs aspects:
- quelle est véritablement la méthode de sélection des citoyens?
- quel est le rôle et les responsabilités des garants du débat?
- l’information et la formation des membres de la convention a-t-elle été suffisante?
- il y a une absence de chiffrage de l’efficacité des mesures et une absence de l’évaluation des coûts des mesures,
- on peut noter un manque d’audace dans les actions proposées ou des mesures trop restrictives,
- la pertinence et l’efficacité des actions pour traiter une problématique internationale et systémique.
La convention citoyenne pour le climat est-elle une nouvelle méthode de travail plus citoyenne et plus constructive ou une forme d’euthanasie de la démocratie environnementale? Le rapport final de la convention ci-dessous devrait vous permettre de vous faire un premier avis.